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Réflexion de la semaine

 

La joie
de Dieu

(Luc 15, 1-32)

     Tout le chapitre 15 de Saint Luc a pour objectif de nous faire découvrir la joie de Dieu. Qu'est-ce qui peut bien apporter à Dieu de la joie. Encore faut-il que nous acceptions de croire que Dieu peut encore avoir des émotions. Dieu peut-il être triste ou joyeux? Dieu peut-il encore frémir en regardant ses enfants se démener sur la planète terre?

     "Il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de pénitence."

     Cette phrase du Seigneur nous a toujours intrigué, nous qui tâchons de rester justes, de faire notre possible pour ne pas nous éloigner de Dieu. Est-ce que nous ne lui procurons aucune joie? Ce serait bien triste et à quoi serviraient tous nos efforts?

     Ne soyons pas comme le fils aîné de l'histoire de l'enfant prodigue. Ne nous plaignons pas de notre fidélité. Au contraire soyons conscients de l'amour que nous portons à notre père et de son amour incessant pour nous. "Toi, tu es toujours avec moi. Et tout ce qui est à moi est à toi." "Ton frère qui était mort, est revenu à la vie. Réjouissons-nous ensemble."

     Le départ du fils prodigue, la perte de la pièce de monnaie, l'égarement de la brebis perdue, tous ces événements étaient sujets de tristesse et d'angoisse pour la famille et pour les proches.

     Chaque enfant qui s'éloigne de la famille, chaque enfant qui est malade, devient une source d'inquiétude pour ses parents et il prendra une place plus grande dans leur pensée et dans leur cœur justement parce qu'il est malade. Peu-ton reprocher à des parents de s'inquiéter et de donner du temps, beaucoup de temps à cet enfant, parfois même au détriment de ceux qui sont en santé?

     Si nous comprenons cette réaction de la part de parents humains, combien plus nous devrions comprendre la tristesse de Dieu devant des enfants qui ne veulent pas comprendre son amour et son affection. "Je vous ai donné ma vie." dit Dieu:" Et vous la négligez. Vous faites comme si elle n'existait pas. Vous faites comme si je n'existais pas." "Mon Fils a donné sa vie pour vous, et cet événement vous laisse indifférents."

     "Moi qui suis votre Père vous pouvez imaginer ma joie lorsqu'un de mes enfants retrouve le chemin de la maison. Vous pouvez imaginer que ma joie se répercute sur toute l'assemblée de ceux et celles qui vivent avec Moi."

     C'est une joie infinie. Réjouissez-vous avec nous, car nous avons retrouvé la drachme perdue, nous avons retrouvé la brebis égarée, l'enfant est revenu à la maison. Tout le ciel se réjouit, pourquoi me priverai-je de cette joie?

Avec le pape François, prions pour la paix dans notre monde.

Jean Jacques Mireault, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord