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Réflexion de la semaine

 

Le vois-tu, ce monde nouveau?
Fidèles à Jésus, quoiqu’il en coûte!

Un évangile qui en vaut mille ou cent cinquante trois. (Jean 21, 1-19)

     Chaque phrase de cet évangile mériterait qu'on s'y arrête avec attention parce qu'elle comporte un message susceptible de nous rejoindre.

     « Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. » C'est à l'intérieur d'un fait banal de la vie quotidienne des disciples qui ont repris leur métier de pêcheurs que Jésus va les retrouver. "Je m'en vais à la pêche" dit Pierre. "Nous y allons aussi avec toi" répondent les autres.

     Rien de plus simple et de plus ordinaire. Plus encore. Après avoir besogné toute la nuit, ils reviennent bredouilles, ils n'ont rien pris. Au lever du jour, à l'approche de la rive, quelqu'un les interpelle d'une façon bien spéciale. A ces hommes d'une maturité et d'un âge certain, il leur dit: "Les enfants, auriez-vous un peu de poisson?" Il les appelle les enfants et il ose même leur donner un conseil en matière de pêche à eux les experts."Jetez les filets à droite, et vous trouverez!" Ils obéissent et alors se produit le miracle. Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n'arrivaient pas à le ramener,

tellement il y avait de poissons."

     Ils découvrent alors que celui qui les interpellait ainsi, c'était Jésus lui-même. Sa présence et son influence ont fait changer le cours des choses. Quand on réalise la présence et qu'on laisse agir le Seigneur dans notre vie, les résultats sont bien différents que lorsqu'on essaie d'agir seul ou qu'on oublie de lui faire confiance.

     La deuxième partie de texte met en présence Jésus et Pierre. Jésus et celui qui va devenir le premier responsable de la nouvelle église fondée sur la foi en Jésus-Christ ressuscité.

Si nous lisons ce texte en remplaçant Pierre par son successeur d'aujourd'hui, Benoit XVI, il prend une valeur toute particulière. Il nous permet de comprendre que celui qui a aujourd'hui la charge de conduire le troupeau qu'est l'église ne peut pas le faire n'importe comment.

     -"Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci?"

     -"Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais." - "Sois le berger de mes agneaux."

     Trois fois, la même question sera posée et trois fois la même réponse sera donnée. On a voulu en faire un lien avec le reniement de Pierre. On pourrait encore mieux faire un lien avec notre Dieu qui est Père, Fils et Esprit Saint et qui veut être aimé comme tel.

     A partir d'un tel dialogue entre le Seigneur, Pierre et ses successeurs, on comprend mieux que celui qui est choisi pour conduire l'église à travers les siècles ne peut le faire sans toujours avoir en tête cette question du Seigneur: "M'aimes-tu plus que ceux-ci?" et vouloir à tout prix répondre de la même façon.

"Oui, Seigneur, je t'aime!" et c'est à travers l'amour que je manifeste à tous tes enfants que je te répète cet acte d'amour.

Cet amour doit rejoindre tout être humain en qui je dois revoir le Seigneur lui-même. Ce que vous faites au plus petit des miens, c'est à moi que vous le faites.

Jean Jacques Mireault, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord