Réflexion de la semaine

 

D’hier à aujourd’hui

La section de l’Évangile de Matthieu proclamé aujourd’hui commence par la vie publique de Jésus, après les deux premiers chapitres consacrés à son enfance. Apparait alors un personnage jamais mentionné jusque-là dans cet évangile. Jean désigné par sa fonction de baptiseur.

Il surgit comme un envoyé de Dieu, à la manière des prophètes d’autrefois (le prophétisme avait alors pratiquement disparu en Israël) dont il porte les vêtements et prend la nourriture. Son rôle est de baptiser les convertis qui se préparent à accueillir celui qui vient et que Jean désignera bientôt en la personne de Jésus venu lui aussi pour être baptisé.

Ce que Jean exige des gens qui viennent à lui, c’est la conversion du cœur. Il ne suffit pas de se dire descendant d’Abraham comme le font des pharisiens et des sadducéens venus à Jean. Il faut ouvrir le chemin, aplanir la route. C’est un appel lancé à tous: Jérusalem, toute la Judée, toute la région du Jourdain, annonçant déjà toutes les nations auxquelles Jésus à la fin de sa vie enverra ses Apôtres.

Quand nous méditons cet appel de Jean vingt siècles et plus après Jésus, il faut encore ouvrir les chemins de nos cœurs, aplanir la route et ne pas se contenter d’appartenir à Jésus par notre passé. La conversion doit toujours se réaliser jour après jour.

Jean-Pierre Camerlain, ptre

Unité pastorale Montréal-Nord