Réflexion de la semaine

 

Être les deux

La parabole du publicain et du pharisien est tellement connue que nous pourrions possiblement la réciter de mémoire. Elle est cependant toujours de grande actualité dans notre démarche humaine autant que spirituelle.

L’égocentrisme, le désir de se mettre en évidence ou le narcissisme ne sont pas des défauts récents mais ils semblent être particulièrement virulents à notre époque.

Nous venons de terminer une campagne électorale et chaque parti a voulu nous montrer qu’il était supérieur mais cela s’est répercuté dans la majorité des candidatures. Nous retrouvons cela dans différentes situations de vie comme le paon qui fait la roue pour se laisser admirer.

Le Seigneur nous parle au contraire d’humilité vraie. C’est celle qui n‘exclue pas nos qualités et nos réussites mais qui est capable de dire merci et d’accueillir les autres.

Le pharisien est probablement quelqu’un de très bien mais ses engagements sont là pour sa glorification.

Nous ne sommes pas l’un ou l’autre mais les deux avec des qualités et des limites.

L’invitation de l’Évangile est aussi de reconnaître que les dons et charismes sont des fruits de l’Esprit.

Notre prière et nos engagements sont en fonction de rendre le monde meilleur et ainsi de bâtir le Royaume.

L’une des dimensions du message évangélique est d’être des porteurs de paix. C’est la première béatitude et le Seigneur salue toujours les personnes, lors de ses apparitions, en leur souhaitant la paix.

La salutation liturgique des évêques est d’ailleurs ce souhait de paix, intérieure, dans nos milieux et dans le monde.

Le refrain du psaume invite à être dans la joie comme chercheurs de Dieu. Ce Dieu que nous retrouvons dans l’humilité vraie et la joie profonde.

Il me semble que c’est un message de la Parole de Dieu à mettre en application.

Daniel Gauvreau ptre

Unité pastorale Montréal-Nord