Réflexion de la semaine

 

« Dieu avec nous »

Nous célébrons en cette nuit de Noël Dieu qui quitte la force et la richesse de son ciel pour se donner aux humains dans la pauvreté d’une étable en devenant un petit enfant. Rien de plus fragile et dépendant qu’un enfant. Il a tout à recevoir de nous. Il a besoin de notre protection, de notre attention, de notre affection.

L’enfant demeure ouvert à la nouveauté et spontané dans ses réactions. Il n’est pas figé ni fixé à l’avance. Il en est de même pour Dieu : il n’est pas limité par nos réactions. Il fait toujours surgir du neuf à partir du vécu que nous remettons entre ses mains. Un enfant, l’enfant pauvre de Bethléem nous enseigne que la priorité de notre vie n’est pas dans nos œuvres, mais dans l’amour qui est la source même de notre agir.

À l’époque de la naissance de Jésus, c’est la culture grecque qui domine l’univers. Chez les Grecs, on enseigne que l’amour consiste à se laisser séduire par la beauté et les qualités d’une autre personne. On s’aime tant qu’on vit dans l’harmonie des sensations. On s’aime tant que ça nous rapporte à nous-mêmes.

Jésus vient enseigner que l’amour ne consiste pas qu’à recevoir des autres, mais plutôt à se donner pour l’autre. L’amour n’engage pas seulement les qualités de la personne : il engage la personne elle-même dans ce qu’elle a d’unique.

Dieu sait plus que nous de quoi nous sommes capables et continuellement il nous offre par les évènements de développer l’ensemble de nos richesses intérieures.

Le thème de l’Avent de cette année: « Que devons-nous faire? » nous conduit à nous demander : Que devons-nous faire pour refléter Dieu au cœur de nos fêtes de famille?

- Mettre la crèche en évidence

- Amener les enfants à la crèche et leur parler des origines de Noël

- Entonner un chant de Noël en famille

- Mettre une parole de Dieu devant l’assiette des gens qu’on accueille

- Pendant le repas, partager ce que nous aimons les uns des autres.

Que Noël devienne ce qu’il doit être : un temps affectueux de rencontres avec Dieu puisqu’il suscite des rencontres entre gens qui s’aiment.

Gilles Baril, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord