Réflexion de la semaine

 

Partageons la joie, c'est le temps

Il me semble qu’il y a des ordres qu’on ne peut quasiment pas entendre, des commandements impossibles à recevoir à certaines heures.

Des impératifs comme: « Réjouissez-vous », « Soyez dans la joie », sont de ceux-là.

Quand je suis de mauvaise humeur, il n’y a pas un chrétien qui pourrait me faire sourire. La joie, ça ne se commande pas.

Les mots sont pourtant là, qui remplissent la liturgie du jour: joie, sérénité, fête, ovation, allégresse, bonheur, salut, … ça nous suffit.

Ce qu’ils veulent dire, ce qu’ils nous « commandent », c’est ceci: « Cherchez les motifs de vous réjouir », car il y en a, et il y en a beaucoup. Cherchez les raisons d’espérer. Le malheur, c’est qu’on refuse de les regarder.

Ces motifs, quels sont-ils?

  • Le Seigneur est proche de nous, il est sur le point de nous revenir.

  • Le Seigneur écarte nos accusateurs, c’est-à-dire ceux qui nous empoisonnent la vie.

  • Le Seigneur est en toi, tu n’as plus à craindre d’être malheureux.

  • Il te renouvellera par son amour; il t’aime toujours.

  • Supplie le ciel. Ça te redonne la paix du cœur.

  • Interroge le Seigneur: Que devons-nous faire?

Il nous répond, Il éclaire nos cœurs avec douceur, comme l’aurore chasse la nuit.

Quels sont mes raisons à moi pour me réjouir? Il en a beaucoup. C’est par là, Seigneur, que tu nous invites à la joie.

Louis Fecteau, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord