L’Évangile rapporte la scène où Jacques et Jean demandent
d’être à la droite et à la gauche dans le Royaume du Père.
La demande ne va pas sans provoquer l’indignation des
autres, et peut-être même par jalousie.
Jésus fait là un enseignement: « Ceux que l’on regarde
comme chefs des nations païennes commandent en maîtres ». Les grands
font sentir leur pouvoir.
Parmi
vous, il ne doit pas en être ainsi. « Celui qui veut être le premier
dans le Royaume, sera l’esclave de tous ».
On veut tous s’assurer une place dans le Royaume. Il ne
suffit pas de la désirer. Il ne suffit pas de la demander. Et si on la
demandait, saurions-nous bien ce que nous demandons.
De toute façon, pour y parvenir, il n’y a qu’un chemin:
se mettre à la disposition de tous les autres, comme le fait un esclave.
Un esclave faisait les mille volontés de son maître. Un
esclave ne pouvait jamais refuser un service. Un esclave ne recevait
jamais rien en retour, pas même un merci. Un esclave ne connaissait pas
le repos. C’était tout un contrat.
Je crois bien que seul le Christ a vécu comme ça. En tout
cas, le Père lui a donné la première place.
Aujourd’hui, on ne connaît plus de vrais esclaves, Dieu
merci. Mais on rencontre de vrais bénévoles. Ils sont les serviteurs
sinon de tous, du moins d’un grand nombre. Ce sont les fruits dans le
Royaume.
Louis Fecteau,
prêtre
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Unité pastorale Montréal-Nord |
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