Réflexion de la semaine

 

Une noce?
Le récit d'un cauchemar?
Ou quoi encore?

La scène de l’Évangile nous présente 10 vierges qui s’en vont aux noces.

Je me souviens d’avoir tenté de trouver toutes les erreurs d’un dessin présenté dans la page des jeunes. C’est toujours amusant. Mais la parabole des vierges insensées qui vont aux noces, ce n’est pas un dessin où il faut trouver les 28 erreurs.

Je suis déjà arrivé au petit déjeuner encore tout secoué par un rêve bizarre et invraisemblable que je me devais de raconter à mes proches tellement les scènes étaient farfelues et comiques. Pour nous passer une leçon aujourd’hui, on dirait que Jésus nous raconte un de ces rêves étranges, une histoire de noces.

L’époux qui donne accès à cette noce, c’est Dieu. Il prépare pour nous son royaume de vie éternelle. La date des noces n’est pas inscrite sur le faire-part. Voilà, un jour, nul ne sait quand, Dieu fait irruption dans nos vies.

Sans faire-part.

Au jour de la venue de Jésus, quand se fera entendre son appel, l’imprévoyant, l’endormi, découvrira qu’il est incapable par lui-même d’accéder au Royaume.

Et ce n’est pas une creuse prière qui comblera l’imprévoyance. À cette heure, le cœur de Dieu est insensible aux cris larmoyants, aux supplications émouvantes. « Je ne vous connais pas, » dit-il. Est-ce assez clair?

L’avertissement est sévère. On ne règle pas l’affaire de son salut éternel en un tour de main, comme on se tire d’affaire au guichet automatique.

Il faut s’assurer qu’on a « de l’huile » avec soi, l’huile de la foi, l’huile de l’amour de Dieu et du prochain. Parce que cette huile-là, aucun de nos amis ne peut nous la donner. C’est à nous d’y voir maintenant et pour chaque jour, jusqu’à ce que « l’époux » nous ouvre la porte.

Louis Fecteau, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord