Voici la
supplication de la Cananéenne. Le symbole de cet épisode, c’est l’accès
des païens au salut.
Une
païenne (ce n’est qu’apparence puisqu’elle a la foi) perçoit Jésus comme
le Messie, lui que tant d’autres regards n’ont pas reconnu en Israël.
Le récit
nous renvoie à nous-mêmes: la foi va de pair avec l’humble désir du cœur
de s’attacher à Dieu.
Dans sa
demande, la femme se reprend par trois fois. Chacune des insistances
révèle sa détresse et son impuissance totale d’une part, et le pouvoir,
la Toute-puissance de Jésus d’autre part.
D’abord, Jésus ne répond même pas, et quand il répond, c’est pour dire
non deux fois. La Cananéenne s’abaisse encore: une miette de Jésus lui
vaudrait de l’or.
Son humble
désir et sa foi si grande brisent le cœur de Jésus.
La foi est
recherche constante de Dieu, long chemin souvent marqué par le
douloureux silence de Dieu.
A son
heure, le regard de Dieu saura s’émerveiller de notre confiance: « Ta
foi est grande. Que tout se fasse pour toi comme tu le veux. »
Louis
Fecteau,
prêtre
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Unité pastorale Montréal-Nord |
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