Réflexion de la semaine

 

« Il n’est pas le
 Dieu des morts, mais des vivants. »
(Luc 20, 27-38)

Pour Lui, personne ne doit mourir, la vie qu’il nous a donnée, c’est la vie éternelle. Il s'agit, ici, d'un dogme de notre foi chrétienne. L’amour de Dieu au delà de la mort. Un dogme, c'est-à-dire une vérité que nous devons croire.

Croire, c'est-à-dire, accepter sans vraiment être capable de tout comprendre. Il ne s'agit donc pas d'une vérité scientifique, mais d'une vérité de foi. Une vérité qui a du sens et qui donne du sens à ma vie.

Bergson disait: « Si nous étions sûrs, absolument sûrs, de survivre, nous ne pourrions plus penser à autre chose. »

Comme il nous faut vivre notre vie sur la terre de la meilleure façon possible. Comme cette vie a un sens puisque Dieu lui-même l'a assumée en son Fils, il nous faut à notre tour la rendre la plus agréable possible pour nous-mêmes et pour les autres.

« Je suis venu pour qu'ils aient la vie et la vie en abondance. » a dit Jésus. Il parlait de la vie d'ici-bas, comme d'une préparation à l'autre vie, celle de l'au-delà.

Nous avons la chance, contrairement à la chenille qui ne sait pas qu'elle va devenir un papillon, nous avons la chance de savoir, à travers notre foi, que nous sommes appelés à être plus, à devenir des êtres surnaturels.

Nous avons la chance de deviner qu'il doit y avoir quelque chose au-delà de la vie d'ici-bas. Et puis il y a notre foi. Il y a la Parole de Dieu qui nous a rejoints à travers les siècles de réflexion, d'attentes et d'espérance parfois comblée.

Bien des saints et bien des saintes ont vécu de cette attente, l'ont cultivée dans leur vie de tous les jours et ont fini par y croire au point de donner leur vie à cause de cette espérance qui les tenaillait. Ils et elles ont compris que la vie que Dieu leur avait donnée ne pouvait se résumer en ces quelques années passées sur cette planète malgré tous ses attraits.

Il fallait absolument qu'il y ait quelque chose d'autre qui répondrait à la Parole du Seigneur: « Je suis venu pour qu'ils aient la vie et la vie en abondance. » La vie en abondance, la joie parfaite annoncée par le Seigneur doit être quelque chose de plus que ce que la terre nous offre.

« Ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part à la résurrection d’entre les morts; ils sont semblables aux anges, ils sont fils et filles de Dieu, et héritiers de la résurrection. «

Jean Jacques Mireault, prêtre

Parole du pape François: « Jésus ne t’oblige pas à être chrétien. Mais si tu dis que tu es chrétien, tu dois croire que Jésus a toute la force. »

     Unité pastorale Montréal-Nord