Réflexion de la semaine

 


« Tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel. »
(Luc 34, 46-53)

Les apôtres furent témoins du retour de Jésus vers le Père.

Une dernière fois Jésus prend le temps d’instruire ses disciples. Ce n’est pas la première fois qu’il leur dit qu’il fallait que les Écritures s’accomplissent. Il leur en a parlé durant toute sa vie, en faisant allusion à tout moment à l’Écriture, à Moïse et aux prophètes, aux psaumes et à David. Souvenez-vous des disciples d’Emmaüs, souvenez-vous de Jonas, et de ses trois jours dans le poisson. Souvenez-vous de Naaman le Syrien et de la veuve de Sarepta. Jésus en de maintes occasions a fait comprendre à ses disciples qu’Il venait accomplir ce qui était annoncé par l’Écriture.

Une dernière fois, juste avant de partir, Il leur redit: « Il fallait que s’accomplisse ce qui était annoncé par l’Écriture: les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le troisième jour et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations. » Il ajoute et c’est peut-être le plus important: « C’est vous qui en êtes les témoins. »

Les apôtres n’ont certainement pas tout compris tout de suite. C’était trop leur demander. Il faudra du temps. Il faudra la venue de l’Esprit Saint pour qu’ils finissent par comprendre un peu mieux tout ce que ces événements voulaient dire.

Peut-on les blâmer, nous qui après vingt siècles de christianisme n’avons pas encore compris. Nous avons encore besoin de nous tourner vers les Écritures. Nous avons encore besoin de méditer, de prier ces textes qui nous parlent de Dieu et de son amour pour nous.

Ignorer les Écritures, disait Saint Jérôme, c’est ignorer le Christ.

Jésus est retourné vers le Père mais il ne nous a pas laissés orphelins. Il nous a laissé l’Esprit Saint et il nous a laissé les Écritures pour que nous puissions croire à sa mission et à la Bonne Nouvelle qu’il était venu annoncer.

C’est nous qui aujourd’hui en sommes les témoins pour notre monde comme les disciples l’ont été en leur temps. Mission difficile et exigeante, mais mission passionnante et enrichissante pour ceux et celles qui accueillent cette bonne nouvelle et la propagent autour d’eux aujourd’hui.

Dieu tient Parole tout est possible!

Jean Jacques Mireault, prêtre

« Le nom de Dieu est Miséricorde »                                                      François

     Unité pastorale Montréal-Nord