C’est un
Évangile de contraste que nous présente ce dimanche.
Contraste
entre Jésus qui annonce qu’il sera livré aux mains des hommes
et les disciples qui même s’ils le suivent depuis déjà quelque temps
se demandent lequel d’entre eux est le plus grand.
Ils n’ont
pas encore compris!
La réponse
de Jésus a de quoi étonner les siens: le premier doit se faire le
dernier et le serviteur de tous.
L’exemple
de l’enfant est éclairant. Celui qui est petit comme l’est un enfant est
appelé à rendre service aux siens et c’est dans le service qu’il
accomplit sa vocation.
Il est
intéressant de savoir que dans la langue grecque (celle de l’Évangile de
Marc), le même mot («pais») désigne autant l’enfant que le serviteur.
Mais
le meilleur exemple, c’est celui de Jésus lui-même qui, comme
l’écrit saint Paul aux Philippiens, n’a pas revendiqué son droit de Fils
de Dieu mais s’est fait serviteur.
Dans le
monde d’aujourd’hui, la mission des disciples de Jésus n’est pas de
dominer mais de servir.
Et le plus
grand service, c’est celui de l’amour, surtout de l’amour du plus
petit, comme y fait allusion l’Évangile de ce jour.
Jean-Pierre Camerlain,
ptre
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Unité pastorale Montréal-Nord |
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