Réflexion de la semaine

 


Du pain enrichi

Avez-vous remarqué le nombre de sortes de pains qu’on trouve sur les tablettes de nos épiceries ? Blanc, brun, aux quatorze grains, sans sucre ajouté, et j’en passe. La Parole de Dieu nous parle aujourd’hui d’un pain enrichi, qui apaise vraiment la faim.

La manne

Dans le désert, les Israélites avaient faim. Ils se plaignent à Moïse: En Égypte, nous étions des esclaves, mais au moins nous mangions à satiété. Dans le désert, on meurt de faim. Dieu fit alors tomber la manne chaque jour, un pain venu du ciel. Mais en même temps, Dieu parle de mise à l’épreuve pour son peuple: «Je verrai s’il obéit, ou non, à ma loi.» Le peuple de Dieu saura-t-il surmonter la tentation du murmure et du soupçon et se fier à lui, reconnaître ses dons et sa présence ?

Jésus

Dans l’évangile, Jésus a aussi nourri des gens qui avaient faim. Et Jésus leur reproche de n’en rester qu’au merveilleux qu’ils voudraient prolonger, continuer à manger gratuitement. Jésus les invite à ne pas seulement rechercher la nourriture qui se perd, mais à travailler aux œuvres de Dieu, c’est-à-dire à croire en lui. Il veut les amener à creuser plus profond dans leurs faims et leurs désirs, à avoir faim d’un pain qui rassasie vraiment, au point de ne plus avoir faim. «Moi, je suis le pain de la vie.» dit Jésus, le vrai pain venu du ciel.

En transmettant ce discours de Jésus, l’évangéliste Jean veut nous montrer qu’il y a un lien entre le sacrement de l’eucharistie et la foi. Notre relation à Jésus nous fait vivre. Chaque fois que nous venons communier, nous venons refaire nos forces dans cette traversée du désert qu’est notre vie. C’est le pain que le Seigneur nous donne à manger. «Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif.»

Yves Chamberland, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord