Réflexion de la semaine

 

Marchons avec lui

Il y a du monde à Jérusalem ces jours-ci, beaucoup plus que d'habitude.

Ces gens sont venus pour célébrer la Pâque qui aura lieu dans quelques jours.

Parmi les étrangers, il y a des grecs, des païens, intéressés par cette ambiance de prière. Ils demandent à voir Jésus.


Ils s'adressent à Philippe. Philippe en parle à André et tous deux les conduisent à Jésus. Un accueil sympathique, empressé.

De but en blanc, ces étrangers doivent emboîter le pas, là où Jésus est rendu dans son enseignement. Il faut qu'il parle de sa mort prochaine, il faut qu'il en donne une certaine explication. Les disciples doivent avoir une certaine interprétation de ses souffrances et du genre de mort qui l'attend.

« Si le blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. Mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruits. » La mort de Jésus va entraîner la venue de fruits abondants pour le Royaume.

Il y a des vies de chrétiens qui ne produisent pas de fruits, c'est qu'elles ne meurent pas. Elles tiennent trop à la vie. Elles veulent prendre tout ce qui passe, profiter de la vie au maximum, ne rien se refuser. Elles ne portent pas de fruits.

C'est pour cela que je dois chaque jour faire mourir quelque chose en moi, je dois faire mourir un peu mes tendances, mon esprit profiteur, mes préférences déréglées. Je dois me mortifier, faire le mort un peu.

Sinon, je marche dans un autre sentier que celui de Jésus. L'aimer, c'est le suivre. Il a fait les premiers pas dans le sentier de la souffrance, et pas seulement les premiers pas; il est allé jusqu'au bout. Ses disciples marchent à sa suite.

Louis Fecteau, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord