Réflexion de la semaine

 

« Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. »
(Luc 1, 26-38)

A quelques années près, la naissance de Jésus a eu lieu il y a 2000 ans. Nous chanterons pour toi Seigneur, tu nous as fait revivre. Mon cher Jésus, c’est à ton tour de te laisser parler d’amour. Toi-même tu nous en as assez parlé d’amour. Ce devrait être à notre tour de t’en parler.

La fête de Noël qui approche est toujours l’occasion pour tout le monde de poser des gestes d’amour. Je vais chercher par tous les moyens de trouver ce qui fera plaisir à celui-ci ou à celle-là. Si par hasard je le fais à contre cœur, je sens bien qu’il y a là quelque chose qui ne va pas, et j’espère corriger un peu la situation, redresser le chemin tortueux de mon cœur.

Que mon cœur soit à l’image de celui de Marie. Prête à tout pour accueillir son Dieu, elle avait décidé d’y consacrer sa vie, de rester vierge pour lui, simplement comme ça, par amour. « Comment cela se fera-t-il puisque je suis vierge et que je voulais le demeurer? » Voilà sa question.

Mais Dieu a réponse à tout. Il a trouvé celle qui répondait le mieux à l’image qu’il se faisait d’une maman pour son fils. Il ne va pas la laisser partir comme ça.

Mon esprit qui t’habite déjà, va te prendre sous son ombre. En toi il deviendra chair, il deviendra un être humain comme tous les autres avec un corps pour grandir et un cœur pour aimer. Il sera ma présence au milieu de vous. Quand il parlera, écoutez-le, c’est moi qui parle. Quand il agira, regardez bien, c’est moi qui agis à travers lui.

Marie a cru à la Parole de l’Ange; « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta Parole. » Voilà l’événement par excellence de notre foi. Voilà ce qui est arrivé il y a deux mille ans. Voilà ce que nous allons célébrer pendant toute cette l’année.

Cette Parole d’espérance, Marie l’a accueillie et la Parole s’est faite chair.

Cette Parole d’espérance, nous sommes invités à l’accueillir et en nous elle prendra forme de Dieu.

Noël sera toujours un signe de l’intervention de Dieu dans notre monde. Il nous reste à comprendre et à profiter de ce signe.

Dieu s’est fait homme, pour que l’homme devienne Dieu.

Jean Jacques Mireault, prêtre.

     Unité pastorale Montréal-Nord