Réflexion de la semaine

 

« Dieu a envoyé son Fils dans le monde
non pas pour condamner le monde
mais pour que par lui le monde soit sauvé »
(Jean 3, 13-17)

Ce Fils est venu dans le monde. Qu’a-t-il fait pour le sauver?

Vous pouvez relire les quatre récits de la vie de Jésus que sont les quatre Évangiles. Vous y découvrirez ce que Jésus a fait pour nous sauver.

Sa naissance, sa vie cachée, nous disent son humilité et son désir de se rapprocher de nous. Il a pris sur lui toute notre fragilité humaine. Petit bébé, petit enfant, adolescent, jeune adulte, nous ne savons rien de sa vie jusque là tant que tout était simple et ordinaire. Bethléem, les mages, la fuite en Égypte, le retour à Nazareth, sa rencontre à Jérusalem avec les docteurs de la loi à 12 ans. Sa retraite au désert, sa rencontre avec Jean Baptiste.

De sa vie publique nous savons sa compassion, sa charité, son désir de justice, sa capacité de rétablir ses frères et sœurs dans leur dignité d’enfants de Dieu.

Tout cela l’a amené à aller jusqu’au bout du don de lui-même. Il a donné sa vie jusqu’à la dernière goutte de son sang. Il n’a rien épargné parce qu’il voulait nous faire comprendre la valeur de nos propres fragilités, la grandeur de la présence de Dieu en chacun de nous.

Le couronnement de sa carrière, le couronnement de sa vie publique ce fut une couronne d’épine, une flagellation et une croix portée sur ses épaules, sur laquelle il fut cloué comme un criminel.

Nous croyons que tout ne s’est pas terminé avec cette croix. Nous croyons que trois jours après il est ressuscité. Il a triomphé de la mort. Il a fait en sorte que cet instrument d’infamie devienne une Croix Glorieuse.

Depuis ce jour-là des croix sont étalées le long des chemins, des croix sont suspendues au mur de nos maisons, des croix sont portées au cou de bien des individus. Le signe de la croix est tracé sur le front du baptisé, le signe de la croix commence chaque jour la vie du chrétien et la termine le soir.

Toutes ces croix nous rappellent le don de soi vécu par Jésus et l’invitation qui nous est adressée de donner nous aussi notre vie pour nos frères et nos sœurs. Mais elles nous rappellent aussi que la mort ce jour-là, fut vaincue et que la vie a triomphé pour Lui comme elle est appelée à triompher pour chacun et chacune d’entre nous.

« Pour que par Lui, le monde soit sauvé »

La croix est devenue triomphale, la Croix est devenue Glorieuse.

Jean Jacques Mireault, prêtre

     Unité pastorale Montréal-Nord