Réflexion de la semaine

 

Passage biblique:
Difficile à lire et mille fois plus difficile à vivre!

Parfois, il y a des passages de l’Évangile qui nous font voir notre fragilité. Pardonner! Il fallait Jésus, fils de Dieu pour pousser le devoir de pardonner à son sommet insoupçonné dans son enseignement.

            Comme le sentiment de vengeance s’éveille facilement en nous. Nous ne passons pas toujours à l’acte, mais notre cœur devient « endiablé ». Il va payer pour…!!!

La loi de Moïse parlait de la loi du talion: il s’agissait de ne pas rendre à mon « ennemi » un mauvais coup plus sévère que celui que j’ai reçu. C’était une sorte de pondération pour contrôler ce goût de vengeance.

C’était un pas; mais l’Évangile d’aujourd’hui nous trace un chemin radicalement opposé - c’est le chemin de l’amour inconditionnel. Je vois tout de suite ma et votre réaction: on va abuser encore bien plus de nous si nous laissons faire! Jésus ne dit pas de rien faire mais plutôt d’offrir le chemin de l’amour.

            Oui, regardons Jésus: son amour l’a conduit… à la mort « glorieuse et triomphante »: « Ma vie, dira-t-il, nul ne la prend mais c’est moi qui la donne afin de racheter tous mes frères humains. »

            La vengeance, c’est la semence pour engendrer la guerre; le pardon c’est la semence du bien vivre ensemble. C’est vrai que prier pour nos ennemis devient pour nous un chemin de guérison parce que la prière nous aide à attendrir nos sentiments et progressivement, avec l’aide de Jésus à aimer comme Lui l’aime notre « ennemi ».

C’est une grâce, demandons-la pour libérer notre cœur.

     Unité pastorale Montréal-Nord