Une route vers le bonheur

La Parole de Dieu, aujourd’hui, nous parle de route et de construction. Le temps de l’Avent est un temps de préparation.

Jean Baptiste nous invite à déblayer le chemin de nos cœurs pour accueillir Jésus qui veut y naître.

«Préparez le chemin»

À force de suivre toujours le même itinéraire pour se rendre au travail, à force d’emprunter le même chemin pour aller au chalet, on finit par y aller presque les yeux fermés, on ne remarque plus rien. À force de fêter Noël chaque année, on oublie que nous avons toujours à nous y préparer, à nous faire des cœurs nouveaux.

Mettons-nous autant d’énergie à notre préparation spirituelle qu’à nos préparatifs matériels ? Y aurait-il des fossés à combler, des ravins à remplir, de vieilles rancunes à aplanir ? Nous arriverait-il de prendre des détours avant d’arriver là où le Seigneur nous attend ? Isaïe, Jean Baptiste et l’apôtre Paul nous rappellent qu’il faut marcher sans trébucher et que c’est lorsque l’amour grandit que le terrain s’aplanit.

Dieu trace la route

Dans la première lecture, le prophète Baruc proclame que c’est plutôt Dieu qui est à l’œuvre, c’est lui qui trace le chemin qui nous mène à lui. C’est Dieu qui prend l’initiative de faire revenir son peuple qui avait été emmené en exil loin de chez lui. Plus encore, Dieu décide d’aplanir le chemin pour que son peuple puisse mieux y marcher en sécurité.

Voilà ce qui fait notre bonheur: Dieu, en Jésus, rend notre salut possible. C’est lui qui vient vers nous. N’hésitons pas à prendre la route que nous trace le Seigneur. Nous avons un rendez-vous avec le bonheur.

Yves Chamberland, ptre

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Unité pastorale Montréal-Nord