Réflexion de la semaine

 

« Pour la première fois, Il les envoie deux par deux. »
(Marc 6, 7-13)

Le premier envoi des douze, un événement capital. Le Seigneur est venu porter la Bonne Nouvelle à toute la création. Mais Il veut le faire en passant par la contrainte de l’humanité dont Il se fait le dépendant. Il s’est fait homme à une époque donnée. Une époque où les moyens de communication sont limités. Pas de téléphone, pas d’internet. Pas de transport en commun sinon le chameau. Pas de transport individuel sinon les pieds.

Voilà ce à quoi s’astreint notre Dieu au moment de venir annoncer au monde une bonne nouvelle qui doit rejoindre toutes les nations. Il faut donc un commencement, et le voici. « Pour la première fois, il les envoya deux par deux. » Ce sera donc à travers le jeu du témoignage et de la communication de personne à personne que va se transmettre le message.

Deux par deux, ils vont se soutenir et s’encourager. Deux par deux ils vont annoncer la bonne nouvelle en parlant de ce qu’ils ont vécu avec Jésus. Qu’y a-t-il de meilleur que le témoignage de quelqu’un qui a vu et entendu.

J’étais là, pourront-ils dire chacun à son tour et l’autre de renchérir. Nous avons vu de nos propres yeux, nous l’avons entendu appeler Lazare. Nous avons répondu à son invitation : « Donnez-leur vous-même à manger. » alors que nous n’avions presque rien à offrir et tout d’un coup à notre grand étonnement, tout le monde a pu se servir sans restriction et il en est resté cinq corbeilles.

Nous l’avons vu faire entendre les sourds et parler les muets. Nous avons vu les malades se sentir mieux. Nous avons vu l’aveugle se mettre à courir. Nous avons vu son pouvoir sur les esprits mauvais et nous étions dans la barque lorsqu’il a calmé la mer elle-même.

Nous sommes donc certains que c’est lui le Messie que nous attendions Il est absolument sûr que tous ces gestes et ces paroles sont la preuve que Dieu répond à ses demandes. Nous en arrivons même à la conclusion que Dieu lui-même agit par lui. Il est l’envoyé de Dieu. Il est la présence de Dieu ici-bas.

Tu es d’accord Matthieu. Oui Barthélémy. Et vous êtes-vous d’accord?

Nous n’avons pas vu de sourds entendre, mais nous les avons vus se parler en signes. Nous n’avons pas vu d’aveugles voir, mais nous avons contribué à la fondation « MIRA » qui procure des chiens aux aveugles et leur permet de fonctionner. Est-ce que ce ne sont pas des miracles aujourd’hui ?

Voir les choses extraordinaires que Dieu fait avec ses enfants, voilà la Bonne Nouvelle aujourd’hui.

Jean Jacques Mireault, prêtre


     Unité pastorale Montréal-Nord