Réflexion de la semaine

 

L’heure est venue… Soyons Bonne Nouvelle!

« La paix soit avec vous. »
(Jean 20, 19-31)
Après sa résurrection, ce sera toujours le premier bonjour du Seigneur quand il viendra à la rencontre de ses disciples. L'Évangile nous dit que cette salutation les comblera de joie. Cela nous permet de constater que la paix est le premier fruit de la résurrection. C'est pour cela que le Seigneur est venu et il devra toujours en être ainsi.

La paix qui engendre la joie devient donc la première conséquence du retour du Christ ressuscité. La paix tant désirée par tous, dans tous les temps et tous les pays à travers l'histoire de l'humanité. Aujourd'hui comme hier les êtres humains recherchent la paix et il ne se passe pas une journée sans qu'on retrouve dans les nouvelles ce désir de paix. Les peuples la désirent et pourtant ils continuent à se faire la guerre. Les nations la désirent et pourtant elles continuent à s'envier, à s'exploiter et à vouloir dominer les unes sur les autres.

Jésus ressuscité est le seul à souhaiter la paix sans vouloir l'imposer de force. Ce qu'il souhaite pour chacun c'est la paix intérieure, une paix durable qui habite le cœur de chacun et l'invite à la promouvoir, à tenter par tous les moyens de la faire naître dans le cœur de l'autre. Il s'agit de découvrir quelles sont les conditions pour que cette paix advienne.

Soyons à l'écoute du Seigneur. « La paix soit avec vous. » Et il ajoute: « Recevez l'Esprit Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis. » Donc une des premières conditions pour donner la paix et la conserver, c'est le pardon des péchés. La paix est incompatible avec une situation de péché. Péché à pardonner à l'autre ou péché à se pardonner à soi-même. La paix et le péché n'iront jamais ensemble. Mais quel péché? Mais quelle paix?

La lettre de Saint Jean nous rassure. La paix est la conséquence de l'amour de Dieu et l'amour de Dieu, nous est assuré par sa présence quelque soit notre situation.

Il est notre Père et nous sommes ses enfants. Il faut toujours garder cette conviction présente en nous. Mais comment donc aimer Dieu?

Première condition: toujours garder le contact avec Lui quelle que soit notre situation ou nos difficultés de vivre ou nos fragilités ou même nos faiblesses. Ne jamais oublier qu'il est notre Père et que nous sommes ses enfants.

Deuxième condition: toujours se souvenir aussi que tous les hommes et toutes les femmes du monde sont aussi les enfants du même Père. Donc, retour aux actes des apôtres. La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme; et personne ne se disait propriétaire de ce qu'il possédait, mais on mettait tout en commun... Aucun d'entr'eux n'était dans la misère.

La paix, elle sera là quand les hommes auront compris cela. Comme disait la chanson que tous aiment et que tous fredonnent à un moment donné: « Quand les hommes vivront d'amour. » La paix soit avec vous. Une parole qui libère.

Jean Jacques Mireault, prêtre


     Unité pastorale Montréal-Nord