Réflexion de la semaine

 


La question qui tue

Au temps de Jésus, le pays des juifs est occupé par les armées romaines. Pour les juifs, les romains sont des païens et Rome le symbole du péché et du rejet de Dieu puisque l’empereur s’est proclamé Dieu. Payer l’impôt équivaut à adorer l’empereur et donc à renier sa foi. D’où la question: est-il permis de payer l’impôt ? S’il répond oui, on le traitera de traître. S’il répond non, on le dénoncera aux autorités romaines.

La réponse de Jésus

Jésus les déjoue en les obligeant à reconnaître qu’ils possèdent eux mêmes de la monnaie à l’effigie de l’empereur. Il invite ses disciples à vivre dans le respect des lois civiles tout en ne reniant pas leurs convictions religieuses.

La personne qui use de toutes les astuces pour ne pas payer l’impôt, qui travaille au noir, le financier qui place son argent à l’étranger pour échapper au fisc n’ont pas raison.

L’État gaspille souvent, administre mal et n’est pas parfaitement juste, c’est vrai. Mais cela ne doit pas nous soustraire à notre devoir de solidarité et à nos responsabilités sociales et civiles.

César et Dieu

En tant que citoyens, il nous faut être honnêtes. En tant que croyants, il nous faut demeurer critiques et capables de résister quand les gens de César ou de Dieu veulent usurper un pouvoir ou des rôles qui ne leur appartiennent pas. La réponse de Jésus est toujours valable aujourd’hui.

Yves Chamberland, ptre


     Unité pastorale Montréal-Nord