Réflexion de la semaine
« Et dire qu’il était si
admirable »
Tout le monde le trouvait beau, bon et fin. Partout
où il passait, il laissait des traces de bonté, de douceur et de
tendresse. Chaque fois qu’il parlait, il était loué, félicité et adulé.
Il ne se faisait plus d’hommes comme lui : aimant et aimé, écoutant et
écouté, accueillant et accueilli.
Mais un jour, le vent tourna de bord. Il n’était pas tendre, il était
faible! S’il aimait, c’était par intérêt personnel! Il parlait pour se
faire dire qu’il était bon! Bref, ses belles manières et ses belles
performances n’étaient là que pour maquiller son égoïsme et son
ambition. Ce n’était qu’un vulgaire profiteur!
Il y a de cela près de 2000 ans, un homme qu’on appelait Jésus et qui se
disait Fils de Dieu recevait les acclamations de la foule : « Hosanna!
Fils de David! » Monté sur un âne, il défilait en procession devant la
foule qui lui faisait une ovation debout. On était prêt à le faire roi!
Cinq jours plus tard, on le rejetait, on le traînait en procès, on le
pendait sur une croix : il était devenu un ennemi de la nation, un
traître, un blasphémateur.
Nous connaissons tous ces revirements subits : sourires en face, mais
coups de poignard dans le dos, succès hier et revers demain, grandeur et
misère, amour et haine, honneur et mépris.
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